La Seine-Maritime (76) se situe en Normandie. Le département se subdivise en plusieurs zones : « le Pays de Caux », « le Pays de Bray », « entre Caux et Vexin », « les Forêts d’Eu et d’ailleurs », la « Vallée de la Seine ».
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La vallée de Seine
Elle se caractérise par deux villes
distinctes : le Havre et Rouen (soit la moitié de la population
départementale). Elle présente également l’Estuaire de la Seine
(autrement dit la Vallée de Seine). Cette dernière est fortement
diversifiée entre l’industrie et la biodiversité. En effet, deux ZI
influencent le courant marin et la nature de cette vallée.
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Pays de Bray
Connu pour son relief impressionnant (et de sa
fraîcheur matinale) elle ne présente qu’une partie de la
Seine-Maritime : l’est. Elle s’étale, toutefois, jusque dans le
département de la Somme (80). Pâturages et bocages envahissent ce
pays, tout comme ses fleuves variés et naturels.
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Pays de Caux
Du Havre jusqu’à Dieppe, un vaste plateau normand
s’étend. Sur le littoral, on donne le nom de la « Côte d’Albâtre
» pour ses vaches et veaux. Ce petit pays se consacre principalement
aux labours et les fermes sont nombreuses !
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Forêts d’Eu et d’ailleurs
Appelé également le petit Caux et
la Vallée de Bresle, ce petit coin est connu pour son industrie
verrière : 9 300 hectares de forêts recensés !
– Entre Caux et Vexin
Très peu connu mais croise le Vexin (dans l’Eure) et le Pays De Caux. Marécages, herbes vertes, quelques vaches et puis s’en va…
Le climat de la Seine-Maritime (76)
La
Seine-Maritime est un département doté d’un climat océanique et
continental (climat tempéré océanique). Autrement dit, le
département est coupé en deux : humide et doux à l’ouest, plus sec
et frais à l’est.
1. Les précipitations
La
Seine-Maritime est un département bien arrosé, connu pour son taux
d’humidité important, notamment entre novembre et février.
Il
pleut généralement aux alentours de 1 200 mm de précipitations par
an au mètre carré, dans le secteur du Pays de Caux, principalement
vers Criquetot l’Esneval, Goderville, Bolbec, Angerville l’Orcher,
St-Sauveur… Tout près de ces villes, au Havre, il pleut
annuellement entre 700 à 800 mm de précipitations au mètre carré.
La pluie est moins fréquente dans le Pays de Bray en raison d’une
altitude plus haute et donc de vallées impressionnantes. L’altitude
la plus haute est située à 241 mètres, près de Buchy. Une ligne
montagneuse/rocheuse y est même présente. La pluie s’écrase aux
confins des roches de la Seine-Maritime.

Les
températures en Seine-Maritime fluctuent énormément en raison de
diverses causes, telles que (par exemple) la Seine, les forêts et
zones industrielles.
En hiver, la température est généralement
positive le long des côtes. Elle est plutôt négative dans les
terres, notamment du centre du département à la frontière de la
Somme.
La
température moyenne fluctue à quelques kilomètres. Cette dernière
est officiellement plus douce le long du fleuve et à l’embouchure du
Havre, et plus fraîche dans les terres, par exemple à Yvetot ou à
Neufchâtel-en-Bray en raison d’une altitude plus élevée.
D’où
le terme d’un climat tempéré océanique: la température
s’échelonne de 9°C à 4°C d’Ouest en Est. NB : le vent et les
collines normandes sont deux facteurs importants à prendre en compte
lors d’une prévision départementale (températures minimales) !
Pour
les maximales, l’effet est inverse : la température grimpe de
l’embouchure du Havre jusqu’à Rouen. C’est également le cas dans
une partie du Pays de Bray à Gournay-en-Bray (Zone d’Activités de
la Garenne : usines) mais aussi tout au long du fleuve, appelé
Arques. Ailleurs, il fait plus frais (forêts, moins
d’urbanisation).
3. L’ensoleillement
Avec
en moyenne moins de 1 600 heures de soleil par an, le département de
la Seine-Maritime fait partie des moins ensoleillés de France.
Des
disparités subsistent selon les secteurs du département. En effet,
l’ensoleillement du Havre se situe vers 1800 heures par an. Pour
Rouen, il faut compter vers les 1 550 heures. Enfin, à Dieppe, le
soleil brille aux alentours de 1 600 heures.
4. Le vent
Sa
direction diverge nettement selon les secteurs du
département.
Toutefois, le vent dominant est Sud-Ouest.
NB
: ce vent ramène plus de pluies qu’un vent d’ouest ou
d’ouest/sudouest. L’humidité en mer en est la cause !
La
brise marine est récurrente le long des côtes, ce qui limite la
hausse du mercure, principalement à Dieppe. Il y a également une
ligne de convergence (limite de direction du vent entre les terres et
les côtes).
Bien
connu en Seine-Maritime, le vent de sud-est est plus chaud que le
vent de sud.
Le vent de sud-est au Havre, à Dieppe, à Rouen,
le long des côtes est beaucoup plus chaud car les Zones
Industrielles sont toujours situées plus bas que la ville en
elle-même.
Un peu d’histoire
Il était une fois les Gaulois, puis les Normands, et enfin les Seinomarins…
En
effet, la Seine-Maritime fait partie de la Gaule vers 56 après J.-C,
région de l’occupation romaine. Plus précisément, nous appelons ça
la « Seconde Lyonnaise ».
En 450, après l’invasion des
Francs, la région fait partie de la Neustrie. Quelques années
après, vers 841 après J.-C, la ville de Rouen est attaquée par les
Vikings.
Date très importante : en 1066. Le Duc de Normandie,
Guillaume le Conquérant envahit l’Angleterre et gagne la bataille.
La Guerre de Cent Ans éclate : Henri V ne se laisse pas faire et
décide de rétorquer l’attaque. Nous sommes envahis par les Anglais.
En 1431, Jeanne d’Arc est jugée et brûlée à Rouen.
En 1453,
les Anglais sont chassés, entièrement, de Dieppe.
Moins
de 100 ans après, François 1er fonde Le Havre et son port (appelé
auparavant Franciscopolis). La Seine-Inférieure naît en 1790, lors
de la Révolution Française.
En 1843, l’industrie et le fer
font leur premier pas en Seine-Inférieure.
100 ans après (pile)… La Seine-Inférieure est attaquée par les Anglais. A l’heure d’aujourd’hui, on nomme cela le débarquement de 1944. Le Havre a été la ville la plus ciblée lors de la Seconde Guerre Mondiale… 5 000 civils tués !
Rapidement, en 1955, la Seine-Inférieure se nomme la Seine-Maritime. Ce nom a été changé pour éviter une « connotation négative ». 1959 , création du Pont de Tancarville : ce dernier connaît un trafic routier très important, au niveau de la logistique. Vient ensuite le Pont de Normandie, en 1995, à cause de la séparation de la Normandie : Haute et Basse-Normandie en 1973.
Depuis 2005, nous ne sommes plus normands mais seinomarins !