Samedi 11 mars : Une journée grise en perspective avec de rares gouttes ou flocons de neige, principalement le matin entre le Havre et Rouen. Quelques gouttes également possibles l’après-midi dans le Pays de Caux et près de la Seine. Enfin, une perturbation circule en soirée avec de faibles pluies éparses (bruines). Changement de masse d’air avec de l’air plus froid qui s’installe : en conséquence, des températures maximales situées entre 5 et 6°C. Quant au vent, il sera faible à modéré de secteur sud-est.
Dimanche 12 mars : Journée plus clémente que la veille malgré des passages nuageux très fréquents et nombreux. Quelques éclaircies pourront être observées par endroit. Il n’est pas prévu de pluie, sauf le soir. Les températures remontent la pente avec une moyenne de 13°C l’après-midi, ressenti globalement agréable. Quant au vent, il sera modéré de secteur sud-ouest.
Ce mois d’octobre 2022 a été marqué par une anomalie thermique positive de l’ordre de +3°C en Seine-Maritime (en prenant en compte les températures minimales et maximales des stations du Havre, de Rouen et de Dieppe). Les détails :
+3°C (par rapport à la moyenne) au Havre +3.1°C (par rapport à la moyenne) à Rouen +2.9°C (par rapport à la moyenne) à Dieppe
Octobre 2022 est le plus chaud jamais observé au Havre (moyenne : +15.9°C). C’est le deuxième plus chaud à Rouen (+14.5°C), derrière octobre 2005. A Dieppe, c’est le mois le plus chaud aussi (ex-aquo avec octobre 2001 : +15.4°C).
Précipitations :
Après une amélioration pluvieuse en septembre, ce mois d’octobre affiche un déficit pluviométrique de l’ordre de -45% en Seine-Maritime, en prenant en compte le taux de précipitations des stations du Havre, de Rouen et de Dieppe. Les détails :
-39% au Havre -51% à Rouen -46% à Dieppe
Les pluies bénéfiques de septembre ont permis au sol de reverdir. La sécheresse de surface est actuellement terminée. Par contre, les nappes phréatiques se situent à un niveau modérément bas (donnée au 1er octobre). La sécheresse au sous-sol nécessite d’être surveillée dans les prochains mois.
Ensoleillement :
Seule la station de Rouen affiche des données d’ensoleillement. L’anomalie est positive, de l’ordre de +12% par rapport à la moyenne. Nous sommes sur un ensoleillement de saison.
Samedi 8 octobre : La matinée et l’après-midi s’annoncent lumineuses avec un ciel décoré de nuages de beau temps entrecoupées de belles éclaircies. La soirée s’annonce également calme, sans aucun nuage à l’horizon ! En termes de températures, les valeurs seront hétérogènes entre le littoral et les terres. Par exemple, il fera 8°C à Aumale et Gournay-en-Bray contre 13°C au Havre et Dieppe. Comment ce phénomène s’explique ? Simplement à cause du vent marin qui va souffler près des côtes, limitant la baisse du thermomètre. Dans l’après-midi, les valeurs maximales iront de 15 à 16°C à l’ombre, il fera donc « meilleur » au soleil.
Dimanche 9 octobre :Une très belle journée dominicale en perspective. Si vous avez de prévu de faire une activité extérieure c’est le bon moment. En effet, le ciel sera limpide avec un ensoleillement généreux. Un voile nuageux va gagner l’ouest de la Seine-Maritime en cours de soirée. Il va recouvrir l’ensemble du département dans la nuit de dimanche à lundi. En termes de températures, les valeurs seront hétérogènes avec une matinée très fraîche voire froide avec un risque de gelées blanches notamment dans les vallées les plus profondes. C’est contraire à l’après-midi où un air de printemps va s’installer avec des valeurs maximales entre 17 et 18°C environ.
En Seine-Maritime, ce mois d’avril 2020 a été très chaud, sec et ensoleillé.
Sur la moyenne du mois, le département a été dans l’ensemble influencé par des conditions anticycloniques qui nous amenaient sans cesse un temps sec, des températures chaudes et un soleil omniprésent. J’ai observé quelques journées humides, notamment le 16 et 17 avril lors des dégradations orageuses, ainsi que du 27 au 30 avril dans un flux d’ouest dépressionnaire. Durant la première quinzaine d’avril, du 1er au 15, un temps durablement sec a permis à une sécheresse de surface de s’installer. La principale cause : le flux de nord-est et est ont été les plus dominants durant ce mois-ci. Ce flux a tendance à assécher la masse d’air et l’atmosphère à une vitesse plus importante contrairement aux autres flux. Preuve en est que l’orientation du vent ne veut « rien dire » au sens propre du terme au vu des températures excessivement chaudes que nous venons de connaître. Les sols ont donc séché plus rapidement, ont commencé à perdre de leur couleur naturelle. Les quelques journées, bien humides selon les localités, ont permis à la végétation d’être trempée jusqu’au cou !
Bonne note à savoir : je parle bien de la surface des sols et non des nappes phréatiques (sous les sols) qui elles ont été bien remplies grâce aux pluies abondantes qui ont défilé entre octobre 2019 et mars 2020.
Les températures ont été excessivement chaudes pour un mois d’avril. Aucun record de température n’a été battu mais pour le Havre et Rouen deux records ont été battus pour deux choses différentes. Sur Le Havre, les températures ont dépassé les 20°C 11 fois soit du jamais vu depuis 1973 (10 fois en avril 2011 et 9 fois en avril 2007). Concernant Rouen, les températures ont dépassé le seuil de chaleur (barre des 25°C) 5 fois, une séquence jamais observée aussi tôt dans la saison. La dernière séquence de 5 jours remonte à avril 2018 (du 18 au 22). La ville de Dieppe a enregistré une seule journée avec une valeur de +20°C. L’environnement de cette ville en cas d’une affluence anticyclonique importante n’est pas stable, donc le vent de nord-est (maritime) est plus dominant. J’ai observé seulement 4 journées sur 30 sous les normales de saison.
J’enregistre sur la totalité du mois une pluviométrie déficitaire avec les valeurs suivantes : 24.9 mm à Rouen, 27 mm à Dieppe et 31.9 mm au Havre sur les stations principales. Il est tombé 17.4 mm à Omonville, 24.4 mm à Gournay-en-Bray, 26.4 mm à Eu, 41.8 mm à Petiville et 48.8 mm à Butot. Ces cumuls plus importants ont été surtout apportés par les pluies de fin avril.
A la demande, voici une comparaison en termes de moyenne pluviométrique pour les trois stations principales de la Seine-Maritime (le Havre, Rouen et Dieppe) sur les 5 dernières années (2015 à 2020).
2020 : 27.9 mm
2019 : 32.2 mm
2018 : 83.7 mm
2017 : 14.9 mm
2016 : 58.7 mm
2015 : 24.4 mm
Enfin, l’ensoleillement a été largement excédentaire par rapport à la moyenne. Avril 2020 est le sixième le plus ensoleillé depuis 1973 avec 204 heures et 54 minutes. Le top 1 reste avril 2007 avec 296 heures et 54 minutes. Aucun record à la clé.
Et si on faisait un résumé ?
Températures largement excédentaires
Par rapport à la référence 1981-2010 (moyenne de ces 30 années), l’anomalie de température affiche un excédent thermique élevé de l’ordre de +3.4°C en prenant en compte les températures minimales et maximales de chaque journée et les trois stations du réseau principal dont le Havre, Rouen et Dieppe.
Précipitations déficitaires, quelques disparités locales
Par rapport à la référence 1981-2010, l’anomalie de précipitations est déficitaire d’environ 50% pour les trois stations principales dont le Havre, Rouen et Dieppe. Quelques disparités existent notamment pour les stations secondaires de Butot et Petiville qui enregistrent un léger déficit en raison des cumuls de pluies considérables.
Ensoleillement excédentaire
Par rapport à la référence 1981-2010, l’ensoleillement est excédentaire d’environ 30% avec 204 heures et 54 minutes observées.
Voici les top 3 des anomalies de températures en prenant en compte les minimales et maximales de chaque journée pour le mois d’avril.
2011 : +3.6°C 2020 : +3.4°C >> Avril 2020 le deuxième plus chaud depuis 1973. 2007 : +3.1°C
Voici le top 3 des anomalies de températures pour les maximales uniquement, toujours pour le mois d’avril.
2020 : +4.7°C 2011 : +4.4°C 2007 : +4.2°C
Voici en exclusivité une petite liste des anomalies les plus chaudes pour les températures maximales uniquement, toutes saisons confondues, pour la Seine-Maritime.
Le mois de février 2020 a été très doux, très humide et venteux.
Sur l’ensemble du mois, la Seine-Maritime a été globalement influencée par un flux d’ouest dépressionnaire, c’est à dire que les dépressions étaient très souvent proches de notre département. Une petite période du 4 au 8 février a été très calme avec un puissant anticyclone qui s’est ancré en Seine-Maritime. Du 9 au 29 février, le flux d’ouest a ensuite dominé avec une succession de 16 coups de vent (rafales supérieures à 80 km/h), dont 3 tempêtes en 7 jours (rafales supérieures à 110 km/h). Aucun record de rafale de vent à la clé. On a déjà connu des mois de février aussi venteux tels que février 2014 (14 coups de vent) et février 2002 (17 coups de vent). Le pire reste février 1995 avec plus de 20 coups de vent/tempêtes mesurés.
Les températures
ont été supérieures à la normale tout au long du mois, sur 29
jours consécutifs, avec seulement 4 matinées de gel observées en
moyenne en Seine-Maritime. On a dépassé entre 10 à 12 fois la
barre des 10 degrés, 1 fois la barre des 15 degrés. Aucun record de
température à la clé.
Concernant la pluviométrie… Elle a été largement excédentaire sur toute la Seine-Maritime avec la zone de Rouen qui a été la plus perturbée ce mois-ci. On relève 90,5 mm de pluie au Havre (station de la Hève), 118 mm à Dieppe et 133,4 mm à Rouen. Aucun record à la clé bien que la station de Rouen s’en est vachement approchée : en effet, le dernier chiffre record est de 134,4 mm en février 1970. Les cumuls de pluie exorbitants ont permis à la sécheresse de s’estomper. Les nappes phréatiques sont bien remplies. Au vu des capacités que nous possédons, les nappes peuvent continuer de se remplir. En revanche, les sols n’arrivent pas à observer l’eau, notamment dans les champs, ce qui créer des flaques d’eaux gigantesques et des perturbations pour les agriculteurs. Il est impératif de connaître une période sèche et anticyclonique pour affaisser tout ça.
Les faits marquants de ce mois-ci sont l’anomalie de température à nouveau excédentaire. La douceur a été largement dominante. Également, cette succession de coups de vent et de tempêtes qui a causé de nombreux dégâts sur les réseaux routiers et électriques.
Nous n’avons pas
de données concernant l’ensoleillement mais je pense que celui-ci
a été largement inférieur à la normale.
Températures
excédentaires
Par rapport à la moyenne climatique 1981-2010, l’anomalie de température affiche un excédent important de l’ordre de +3,1°C (en prenant en compte les températures minimales et maximales ; la station du Havre, de Rouen et de Dieppe).
Précipitations
excédentaires
Par rapport à la moyenne climatique 1981-2010, l’anomalie de précipitation est largement excédentaire de l’ordre de +108 %.
Le mois de janvier a été très doux, correctement humide et très gris.
Sur l’ensemble du mois, la Seine-Maritime a été influencée par un vent de secteur sud à sud-ouest avec une petite coupure entre le 20 et 25 janvier où un flux de nord-est a dominé. Au 1er janvier, il n’est désormais plus question de sécheresse suite aux précipitations soutenues et fréquentes entre octobre et décembre. Ce mois-ci, le contexte a été changeant avec parfois des périodes humides, parfois des périodes sèches, mais les conditions ont été globalement plus sèches que la moyenne.
Sur 31 jours, les températures ont été supérieures à la normale 24 jours contre 7 jours de froid, notamment le 1er janvier et du 20 au 25 janvier. Aucun record à la clé. Le mois se classe dans le top 10 des plus doux.
La pluviométrie a été légèrement déficitaire. On observe 64,5 mm au Havre (moyenne de 70) ; 56,9 mm à Rouen (moyenne de 76,3) et 56,1 mm à Dieppe (moyenne de 65,8). Ce sont des cumuls qui restent toutefois correctes et s’accumulent après un automne et un début d’hiver très pluvieux. Le ressenti de la grisaille et de l’humidité fait croire qu’il a beaucoup plu, bien « pas tant que ça » contrairement aux données affichées et officielles.
Plus exceptionnel, on enregistre un mois de janvier très gris puisque l’ensoleillement est seulement de 7h et 56 minutes, soit un record du plus faible ensoleillement depuis 1999.
Deux coups de vent ont été enregistrés, du 13 au 14 janvier ainsi que le 28 janvier avec des rafales moyennes entre 80 et 100 km/h. Le fait marquant de ce mois-ci est l’anomalie de température à nouveau excédentaire après un mois de décembre très doux.
Températures excédentaires
Par rapport à la
moyenne 1981-2010, l’anomalie de température affiche un excédent
important de l’ordre de +2°C (températures minimales et
maximales) en prenant en compte les 3 stations de la Seine-Maritime
(Havre, Rouen et Dieppe).
Précipitations légèrement déficitaires
Par rapport à la
moyenne 1981-2010, l’anomalie de précipitation affiche un léger
déficit de l’ordre de -16 %.
Ensoleillement très déficitaire
L’ensoleillement
affiche un déficit très important de l’ordre de -86 % par
rapport à la période 1999-2010.
Un hiver actuellement surprenant pour ces températures plus douces que la normale que nous connaissons depuis le 1er décembre 2019. Malgré le coup de froid passager, la douceur s’empare de la Seine-Maritime ces prochains jours avec l’arrivée d’une masse d’air très douce en provenance des Açores.
La douceur revient progressivement ce mercredi 29 janvier avec des valeurs se situant entre 9 et 10°C, notamment bien ressentie par les éclaircies. Le soleil va laisser place à un temps plus maussade entre vendredi et lundi avec le passage de plusieurs perturbations et de nombreux nuages. En revanche, les températures vont continuer de s’accentuer avec une moyenne générale entre 10 et 13°C entre vendredi et dimanche, voire jusqu’à 14°C lundi, matinée comme après-midi. Des valeurs +4 à +6°C au-dessus des valeurs normales dites de saison.
Le thermomètre pourrait entamer une baisse relative à partir de mardi nous ramenant à des températures plus proche des normales mais cette dernière pourrait être de courte durée puisque la douceur devrait globalement nous influencer ce mois-ci.
Qu’est ce que le brouillard ? Au sens propre du terme, c’est un nuage. On évoque ce terme quand la visibilité est très réduite, le plus souvent en-dessous de 1500 mètres. On parle de brume quand la visibilité est supérieure à 1500 mètres. En Seine-Maritime, le brouillard est un phénomène classique. Il en existe deux cas : le brouillard par rayonnement et le brouillard d’advection. Explication avec notre météorologue local Benoît.
La définition du brouillard est aussi plus technique : c’est un nuage composé de gouttelettes d’eaux qui sont en suspension dans l’atmosphère (dans l’air). Ces dernières glissent vers le sol quand le vent est inférieur à 10 km/h mais aussi lorsque l’humidité est saturée à 100 % et que la température dans l’air atteint le point de rosée, c’est-à-dire que les gouttelettes sont au summum de leur saturation. Elles sont ainsi compactes et ne sont plus en mouvement.
Concernant le
brouillard par rayonnement, la nuit est claire, les rayons lunaires
atteignent le sol, la température au sol baisse. Vice-versa :
les rayons lunaires qui arrivent au sol sont immédiatement renvoyés
vers l’espace ne maintenant pas une température élevée (sorte de
ricochet). L’air se refroidit ainsi puis atteint sa rosée :
comme dit un peu plus au-dessus, c’est l’air saturé au maximum
qui provoque de la condensation donc de l’humidité qui se forme et
« grossit ».
Nous avons aussi le
brouillard d’advection, terme un peu plus complexe et plus
difficile à prévoir. En effet, il se produit quand une masse d’air
chaude rencontre une masse d’air froide au sol, comme un contact
air chaud/air froid. Ce processus de contraste est tellement rapide.
Il arrive plus généralement au printemps et en automne quand les
masses d’air chaudes et froides ne sont pas éloignées de la
France. Pour être plus clair, imaginez un jour il fait froid dans
l’atmosphère. Le vent se lève (venu de la mer), ce dernier
s’accompagne d’humidité et de douceur qui ventile ces deux
paramètres vers de l’air plus froid. Ce contact va provoquer une
condensation donc un « nuage de brouillard ». Là encore,
la température de la mer qui rentre dans les terres atteint son
point de rosée donc comme je le répète sa saturation d’humidité
au maximum.
La question que vous devez vous poser : mais pourquoi est ce si compliqué à prévoir ? Il faudrait en fait connaître le taux d’humidité, la température de l’air et de la rosée dans chaque recoin de la Seine-Maritime. Dans la journée, il est possible que l’humidité ne soit pas aussi importante que prévu pour des raisons diverses tels que le vent, les nuages et l’ensoleillement et aussi l’environnement auquel il est dû. Il suffit également que les rayons lunaires (du ciel) ne soit pas réfractés par les rayons lunaires terrestres (des terres) : ces rayons pourraient très bien ne pas arriver à destination, autrement dit dans le ciel. De nombreux éléments sont utiles à cette prévision mais même les modèles météo ont du mal à appréhender la localisation exacte. Ils arrivent à les prévoir en général mais à quelques kilomètres près, l’échec peut être total et fatal ! Selon notre météorologue Benoît, le brouillard est le troisième le plus difficile à prévoir, après les orages et la neige.
Des questions à propos de ce sujet ? N’hésitez pas à consulter la rubrique contact.
L’année 2019 enregistre une anomalie de température excédentaire à contrario de la pluviométrie et de l’ensoleillement où l’on observe un très léger déficit. Explications point par point, mois par mois.
Le mois de janvier
2019 a été globalement plus sec, frais et moins ensoleillé que la
normale. On a observé quelques épisodes neigeux peu significatifs
durant la dernière décade, le 22-23 et 28-29 janvier.
Février 2019 a pris une tournure estivale exceptionnelle ! C’est d’ailleurs le mois le plus chaud enregistré dans l’année mais aussi depuis les années 70 (pour un mois de février). Un record est à la clé avec une valeur de 19,7°C observée à Rouen le 27 février 2019 (précédent record : 18,9°C le 24 février 1990). La barre des 15°C a été dépassée 8 fois (la barre des 20°C a faillie être atteinte une fois).
Mars 2019 a été
« correcte » côté ensoleillement et précipitations.
Niveau températures, la douceur a globalement régné. La première
quinzaine a été humide et la seconde plus sèche.
Avril 2019 a été plus doux et très ensoleillé. Ce mois a été contrastant au niveau des températures : le 14 avril il faisait entre 10 et 11°C, 4 jours plus tard le 18 avril on dépasse les 20°C, ceux pendant 5 jours.
Mai 2019 a été de
saison, sec et correctement ensoleillé. La première quinzaine a été
fraîche et la seconde plus douce nous amenant une anomalie proche de
0°C. Un coup de vent a été signalé le 8 mai avec des rafales
proches des 90 km/h.
Juin 2019 : début de l’été météorologique avec des phénomènes météo surprenants… Ce mois a été plus chaud et moins humide que la normale. Le 1er et 2 juin, la barre des 30°C est frôlée. La fin du mois est caniculaire avec les 35°C atteints, deux records sont même tombés : au Havre, il a fait 34,7°C battant le précédent record de 33,1°C du 26 juin 2001 ; à Dieppe il a fait 35,4°C battant le record de juin 2017 de 34,9°C. A titre d’information, durant la fin de mois, les températures ont été supérieures à +15°C par rapport à la normale 1981-2010. Un premier orage a été signalé le 11 juin avec des chutes de grêle impressionnantes de 2-3 cm de diamètre. Un suivant le 18 juin où des éclairs captivants sont observés dans le ciel.
Juillet 2019 : ce mois a été très sec, chaud et très ensoleillé. Pour la première fois depuis le début des relevés, on a dépassé les 40°C en Seine-Maritime, chose qui n’avait jamais été vue auparavant. Le 25 juillet, il a fait 38,1°C au Havre, 40,1°C à Dieppe et 41,3°C à Rouen. Ces trois valeurs ont battus leurs records, de +4°C !!! Les précédents sont : 36,1°C au Havre en juillet 1952, 38,3°C à Dieppe en juillet 2015 et 37,9°C à Rouen en juillet 2015. Un puissant orage a éclaté le 25 juillet au soir avec des grêlons jusuq’à 4 cm de diamètre.
Octobre 2019 :
humide et doux. Un flux d’ouest dépressionnaire s’est rapidement
mis en place dès le début du mois (après le petit coup de
fraîcheur). Les précipitations ont été globalement deux fois
supérieures à la normale. Côté mercure, on a observé 4 fois
<20°C.
Novembre : dans la continuité, ce mois a été très humide et de saison. Des cumuls de pluies notables ont été enregistrés tout au long du mois avec 136,2 mm à Dieppe, 159 mm au Havre et 162,5 mm à Rouen (qui ce dernier est bat le précédent record de 1974 : 160,8 mm). Les températures ont été de saison dans l’ensemble, RAS de ce côté. L’ensoleillement a été exceptionnellement déficitaire, dans le top 3 des moins ensoleillés depuis 1991.
Décembre : ce
mois a été très doux et humide, peu ensoleillé.
On détient des cumuls de pluies importants : 90,7 mm au Havre, 103,6 mm à Dieppe et 127,4 mm à Rouen. Aucun record de température à la clé mais des valeurs très douces pour la saison avec même un pic de « douceur » le 19 décembre qui fût la 3ème journée la plus chaude observée depuis les années 70 (pour un mois de décembre). Un temps dépressionnaire très actif s’est mis en place en cours de mois, davantage du 8 au 14 décembre avec 4 journées où des rafales de vent ont été supérieures à 110 km/h : il faut remonter à décembre 2011 pour retrouver un événement similaire sur une période aussi courte.
Cette année 2019 est la plus chaude au Havre, la deuxième à Rouen et la quatrième à Dieppe. Au niveau national, cette année figure dans le top 3 des plus chauds, après 2018 et 2014.
Sans les détails, 2019 est la 6ème année consécutive avec une anomalie de températures supérieure à la normale de 1981-2010. De 2000 à 2019, la Seine-Maritime a gagné +1°C. Seules 3 années sur 19 ont été plus froides que la normale (2010, 2012 et 2013).
Ce qu’il faut donc retenir de cette année, c’est la douceur dominante avec deux vagues de chaleur fin juin et fin juillet. C’est d’ailleurs remarquable et exceptionnel de connaître deux vagues similaires sur un temps peu espacé (!!!). La grande douceur de février aussi. Retenir également la sécheresse durable de janvier à novembre (avec une atténuation très forte entre octobre et novembre). Désormais, la sécheresse c’est du passé. Nous retiendrons également un automne très pluvieux, le plus pluvieux depuis 1974.
Le mois de décembre 2019 a été très doux, humide et peu ensoleillé.
Sur la moyenne du
mois, la Seine-Maritime a été globalement influencée par un flux
d’ouest à sud-ouest parfois dépressionnaire parfois
anticyclonique. Les perturbations ont été fréquentes mais n’ont
pas apporté autant de cumuls que durant l’automne. En revanche, la
grisaille s’est répétée d’où le manque d’ensoleillement.
On a observé un coup de froid sec temporaire et éphémère du 1 au 5 décembre ainsi que du 29 au 31 avec de faibles gelées, soit 8 jours sur 31 avec des températures inférieures à la normale. Du 6 au 28 décembre, le thermomètre a été très doux que ce soit pour les minimales comme les maximales. Aucun record à la clé de ce côté.
La pluviométrie a été à nouveau excédentaire après un automne très humide. Les cumuls de pluies sont notables mais pas aussi exceptionnels qu’en octobre et novembre. On observe 90.7 mm (+3 %) au Havre, 127.4 mm à Rouen (+40%) et 103.6 mm à Dieppe (+18%). Le jour le plus pluvieux a été enregistré le 26 décembre à Rouen avec une valeur de 28.2 mm.
Enfin, l’ensoleillement a été déficitaire avec seulement 38h de soleil enregistré.
Les deux faits marquant de ce mois est d’abord la succession de coups de vent à tempête entre le 8 et 14 décembre où l’on retient 4 journées avec des rafales de vent supérieures à 110 km/h. Il faut remonter à décembre 2011 pour retrouver un événement similaire sur une période aussi courte. Le second est la douceur qui a majoritairement régné, bien qu’aucun record ne soit à la clé. Néanmoins, notez que le 19 décembre 2019 a été la 3ème journée la plus « chaude » pour un mois de décembre depuis les années 70.
Températures excédentaires
Par rapport à la moyenne 1981-2010, l’anomalie de température a été supérieure de +1.2°C (en prenant en compte la température minimale et maximale) en Seine-Maritime en moyennant les stations du Havre, de Rouen et de Dieppe. A noter une anomalie de +2.1°C pour les températures maximales. Le mois de décembre 2019 est dans le top 10 des plus chauds (entre 7e et 9e).
Précipitations excédentaires
L’anomalie de précipitations a été excédentaire de +24 % par rapport à la moyenne 1981-2010.
Ensoleillement déficitaire
L’ensoleillement a été déficitaire de -23 % par rapport à la moyenne 1981-2010.