Outre les températures globalement plus « fraîches » que la normale, avec une anomalie faiblement négative recensée sur la période du 1 au 20 juillet, ainsi que l’ensoleillement « timide mais correct » pour la saison, il en laisse pas moins que ce mois de juillet n’est pas aussi pourri qu’on pourrait le croire. D’ailleurs… où est passée la pluie ? Est-ce un phénomène qui devient de plus en plus rare ? N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire.
Sur la période du 1 au 20 juillet, les cumuls de pluies sont catastrophiques, sans exagérer ! On observe 8 mm au Havre, 8.4 mm à Dieppe et 11.4 mm à Rouen. Pour bien comprendre la situation, les cumuls moyens sont les suivants… 52.3 mm au Havre, 54.7 mm à Dieppe et 68.9 mm à Rouen, pour un mois de juillet de saison en termes de pluviométrie. Il ne devrait pas y avoir de records mais voici le mois de juillet le plus sec pour chaque station :
- Juillet 1999 au Havre avec 1.5 mm
- Juillet 2010 à Rouen avec 19.1 mm (possible record, à confirmer)
- Juillet 2016 à Dieppe avec 7.8 mm
Pourquoi il y a tant d’écart ? Je n’écarte pas la probabilité que le mois de juillet est à la base un mois où des phénomènes localisés éclatent, comme des orages par exemple.
La sécheresse est un phénomène de plus en plus fréquent l’été. A l’heure de ce juillet 2020, un courant d’ouest anticyclonique est la cause du manque de pluies. En effet, malgré la circulation de dépressions sur notre pays voisin les Iles Britanniques qui apportent davantage de nuages et des températures « plus fraîches » que la moyenne, l’Anticyclone des Açores atténue les perturbations qui arrivent sur nos contrées, c’est à dire que cette dernière faiblit de plus en plus. Le point fort du réchauffement climatique des 20 dernières années, est je pense, des situations de sécheresse de plus en plus fréquentes et plus longues.
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