Depuis la mi-octobre, la Seine-Maritime est touchée par d’importantes précipitations, en lien avec une succession de dépressions atlantiques. Les nappes phréatiques se sont-elles remplies ? Votre météorologue, Benoît Morel, vous propose un point complet sur la situation. Dans sa globalité, le niveau des nappes est clairement en hausse depuis la mi-octobre. Sur 25 stations réparties dans plusieurs zones du département, nous avons :
5 stations (niveau haut : bleu foncé)
5 stations (modérément haut : bleu clair)
7 stations (proche de la moyenne : vert)
6 stations (niveau modérément bas : jaune)
1 station (niveau bas : orange)
1 station (niveau très bas : rouge)
Parmi les stations au niveau haut, nous retrouvons Saint-Nicolas-de-Bliquetuit, Motteville, Clères, Fontaine-le-Bourg et Puisenval. Pour le niveau modérément haut : Claville, Gonneville-sur-Scie, Tocqueville-en-Caux, Fontaine-le-Dun et St-Aubin-le-Cauf. Pour le niveau proche de la moyenne : les Trois Pierres, Auberville-la-Renault, Veauville-les-Quelles, Blacqueville, Thil-Manneville, Rocquemont et Nolleval. Pour le niveau modérément bas : Manéglise, Bois-d’Ennebourg, Catenay, le Héron, Maucomble et Criquiers. Pour le niveau bas : Aumale. Pour le niveau très bas : Sandouville.
Carte des stations de nappes phréatiques en Seine-Maritime / via info-secheresse.fr
Comme vous pouvez le constater, la recharge d’une nappe est différente d’une autre en fonction des cumuls pluviométriques et sa réactivité.
Selon le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), on distingue 3 types de nappes :
Nappes réactives : elles augmentent très rapidement en cas de pluies abondantes (pouvant générer des inondations), mais baissent très vite lorsqu’il ne pleut plus.
Nappes inertielles : il faut jusqu’à 3 mois pour qu’une goutte de pluie atteigne ce type de nappe. À la mi-novembre, les pluies qui se produisent depuis la mi-octobre ne sont pas arrivées à la nappe.
Nappes alluviales : elles accompagnent les cours d’eaux. Habituellement, elles les alimentent en eau. Mais actuellement, les cours d’eaux sont plus hauts et la courbe s’inverse : ce sont les cours d’eau qui alimentent la nappe.
Depuis octobre, la végétation est rentrée dans sa phase de dormance. La pluie va donc alimenter en priorité les sous-sols et les nappes. À côte de cela, ces nappes sont évidemment pompées régulièrement puisqu’elles servent à alimenter les puits et les sources en eau potable. La pluie doit continuer de tomber, dans des proportions moindres que ces dernières semaines (sinon ça engendre des inondations dans les champs, routes…).
Vous l’aurez compris, les nappes phréatiques de la Seine-Maritime sont majoritairement stables ou en hausse.
C’est un sujet qui intéresse et façonne bon nombre de Français, assez connu du grand public, mais où les questions défilent ! Justement, une question d’une internaute m’a été posée sur la page Facebook Météo Seine-Maritime : comment est-ce possible qu’il y ait de plus en plus de phénomènes de tornades en France et que ça devienne des phénomènes si puissants ? Voici les éléments de réponse à retenir…
Il n’y a pas plus de phénomènes de tornades aujourd’hui qu’hier. L’arrivée d’internet, des médias et des réseaux sociaux, ont fait grimper la possibilité d’en voir, car nous partageons des photos et vidéos. Sans téléphone, ni internet, nous ne pouvions pas faire ça avant
Les tornades ne sont pas forcément plus puissantes qu’auparavant. La tornade observée dans le département de la Mayenne ces derniers jours est rare, notamment pour son intensité. Mais généralement, en France, les tornades ne sont pas aussi fortes et meurtrières, mais c’est toujours autant possible, comme il y a 50 ans, 100 ou 150 ans !
J’ai un exemple parfait qui me vient en tête : la tornade EF5* à Montville (76) le 19 août 1845. Selon Keraunos, site observatoire français des tornades et orages violents, la tornade a provoqué la mort de 75 personnes. Il s’agit, à ce jour, de la plus meurtrière recensée en France. Elle avait parcouru 15 km et faisait 300 mètres en largeur.
Lorsque le soleil et la hausse des températures font leur grand retour, notre prévisionniste utilise régulièrement les termes suivants : chaleur, forte chaleur, très forte chaleur. Le mot chaleur revient souvent, mais quelle est véritablement la différence ? On fait le point avec notre météorologue local Benoît Morel.
On ne joue pas avec les mots en météo ! Les termes indiqués ont une définition très précise.
On parle de « chaleur » quand la température atteint ou dépasse le seuil de 25°C, pouvant aller jusqu’à 29°C.
On parle de « forte chaleur » quand la température atteint ou dépasse le seuil de 30°C, pouvant aller jusqu’à 34°C.
On parle de « très forte chaleur » quand la température atteint ou dépasse le seuil de 35°C, pouvant aller jusqu’à 39°C.
Au-delà de 40°C, la température est décrite comme extrême.
Maintenant, vous comprendrez à quoi correspond la température actuelle ou prévue et vous pourrez vous la péter devant vos amis, votre famille ou vos collègues : vous n’avez plus aucune raison !
Sur les réseaux sociaux, notamment sur notre page Facebook Météo Seine-Maritime, il arrive parfois que notre météorologue Benoît utilise le terme « normale de saison » ou « moyenne de saison ». Mais la question revient à chaque fois : qu’est-ce que ça veut dire ? Je vais vous éclairer.
La normale de saison correspond aux températures maximales situées dans les normes sur une période de 30 ans, entre 1991-2020. Par exemple, sur la période citée précédemment, la norme au mois d’août correspond à 21.4°C au Havre !
La moyenne de saison correspond à la température moyenne observée, comprenant les températures minimales et maximales. Au Havre également, la température moyenne en août est de 18.1°C !
Il est important de distinguer ces deux termes souvent utilisés lorsqu’il y a un écart de température, qu’il soit positif ou négatif.
Pas de canicule, mais des températures régulièrement chaudes. C’est officiel : juin 2023 est le plus chaud jamais observé à cette période au Havre et à Rouen.
L’anticyclone récurrent et la masse d’air très douce ont favorisé un ensoleillement extrêmement généreux et des températures chaudes sur une longue durée. À titre d’exemple, les températures sont restées supérieures à la normale de saison du 27 mai au 25 juin. Les quelques jours de « fraîcheur » qui ont eu lieu fin juin n’ont pas permis à l’anomalie de température de baisser.
Comme indiqué au début de l’article, la Seine-Maritime (ni la France en général) n’a subi aucune canicule. En revanche, les valeurs ont été continuellement chaudes, pratiquement tout au long du mois. L’impression d’avoir eu « un mois de juin pourri », comme certains followers de notre page Facebook diraient, est une idée à écarter dans la plus grande des évidences. Pourquoi ? La station de Rouen (la seule qui comptabilise le nombre d’heures d’ensoleillement) affiche 317 heures et 30 minutes (+57% par rapport à la normale de saison) pulvérisant le record de… juin 2022 qui était de 276 heures et 50 minutes.
La température maximale moyenne observée au Havre est de 22.2°C. À Rouen, elle est de 25°C.
Top 10 des températures moyennes au Havre
Top 10 des températures moyennes à Rouen
Constat : juin 2023 bat littéralement juin 1976. De plus, les 10 mois les plus chauds en juin sont issus du XXIe siècle (soit depuis les années 2000).
Températures moyennes en juin depuis 1974 au Havre
Températures moyennes en juin depuis 1973 à Rouen
Ces graphiques valent mieux que des mots ! On observe parfaitement l’inversion de la courbe depuis les années 2000, avec un emballement à partir de 2015. Les températures moyennes enregistrées avant les années 2000 étaient principalement sous les normales de saison, parfois proches des normales. On voit également un pic en juin 1976, le seul parmi les suivants ! À bon entendeur…
Qu’est-ce qu’une année difficile sur 30 ans contre pratiquement tous les ans sur 20 ans ? Je laisse votre imagination répondre à la question !
Une dépression s’est logée au large de l’Irlande, véhiculant de l’air chaud et instable en Seine-Maritime. Un contraste de masse d’air a eu lieu dans notre axe, entre l’air froid présent dans l’Atlantique et l’air chaud qui remonte vers la France. Ces conditions ont généré de l’instabilité sur notre région.
Plusieurs salves pluvieuses et orageuses sont remontées depuis l’ouest de la France, apportant des précipitations modérées à fortes, localement soutenues, accompagnées de nombreux coups de tonnerre, de bonnes bourrasques et des chutes de grêle d’environ 2 cm de diamètre. Une tornade a également été observée entre Flamanville et Motteville, près d’Yvetot.
Notre prévisionniste météo local Benoît Morel vous propose un point complet sur les orages qui ont balayé la Seine-Maritime.
Activité électrique soutenue
Sur la totalité de la France, ce sont plus de 28 000 décharges de foudre qui ont été enregistrées, durant toute la journée du dimanche 18 juin. Je vous propose une carte plus précise avec une vue globale sur la Seine-Maritime. Les secteurs les plus touchés ont été le Pays de Caux, la Vallée de la Seine, le Petit Caux, la Vallée de la Bresle et une partie du Pays de Bray. Ces derniers ont été principalement concernés, en prenant en compte une fourchette d’heure, entre 12h et 20h.
Sous les orages les plus intenses, des chutes de grêle, parfois de grêlons, ont été observées, avec des valeurs comprises entre 2 et 4 cm de diamètre. C’était le cas par exemple à Criquetot sur Ouville et Yvecrique (photos suivantes à l’appui).
Plusieurs salves pluvieuses et orageuses ont traversé la Seine-Maritime. Les cumuls de pluies sont hétérogènes d’une commune à l’autre. La ville de Petiville n’a reçu littéralement aucune goutte, tandis que l’arrosage a été copieux à Sommesnil avec plus de 60 mm ! Pourtant, seule une trentaine de km sépare ces deux villes. C’est aussi le cas avec la station de Dieppe et de St-Germain-d’Etables (7.3 mm contre 49.8 mm), ces deux villes se séparent d’une quinzaine de km. Ces différences montrent bien à quel point un orage est localisé. Petit récapitulatif sous forme de tableau des cumuls de pluies enregistrées.
Les intensités pluviométriques se sont montrées particulièrement fortes, voire soutenues dans certains secteurs du département, dont les plus connus : rues de Bolbec, rues de Dieppe… Quelques images capturées par les internautes.
C’est l’un des phénomènes les plus dangereux observés ce dimanche 18 juin en Seine-Maritime, entre les villes de Flamanville et Motteville, près d’Yvetot. En seconde partie d’après-midi, un orage a pris rapidement de l’ampleur en quelques minutes.
D’après les observations, cette tornade aurait duré 2 à 3 minutes sur 1 à 2 km à vol d’oiseau, en traversant les villages de Flamanville et Motteville. Les dégâts sont considérablement importants, mais principalement matériels : toits et tuiles arrachés, briques cassées, objets volatils envolés. Des arbres ont été arrachés, certains d’entre eux étaient vieux ! D’après nos informations, il y a eu un blessé léger. Aucun décès reporté, mais plusieurs années de vie à reconstruire. Quelques photos des dégâts, prises par notre prévisionniste météo Benoît.
RAPPEL DES PRÉVISIONS MÉTÉO
Une dégradation météo généralisée se confirme pour votre journée dominicale. En effet, des orages forts, localement violents, vont balayer la Seine-Maritime en fin de journée. ⛈
Voici les phénomènes météo possibles sous les orages : → Pluies soutenues, localement torrentielles (40-44 mm d’eau/heure) 💦 → Activité électrique modérée à forte ⚡ → Rafales parfois fortes (70-90 km/h) 💨 → Risque de grêle (> 2 cm), localement de grosse grêle → Un phénomène tourbillonnaire isolé n’est pas exclu (cela peut être soit une tornade, un tuba, une trombe marine, une rafale descendante, une micro ou macro rafale). 🌪 → Risque très probable d’inondations et de ruissellements. Évitez de vous retrouver dehors, à pied ou dans une voiture. Ne vous abritez pas sous un parapluie, un arbre et contre une paroi, prévient le Préfet de la Seine-Maritime. Respectez les consignes de sécurité. Informez-vous auprès de Météo France et de votre préfecture. La menace est envisagée dans la fourchette d’heure suivante (15h > 21h).
PRÉVISIONS CONFORMES A LA RÉALITÉ
La météo n’est pas une science exacte. Néanmoins, aujourd’hui, grâce à des outils informatiques sophistiqués et indispensables, la prévision météo est en nette amélioration. Les modèles météo avaient bien anticipé le risque d’orage fort à violent en Seine-Maritime, mais ce n’est pas tout ! L’expertise réalisée par les soins de votre prévisionniste local a été très importante puisqu’il était là pour corriger les « mauvaises ondes » des modèles météo.
La proximité et la précision sont les qualités que j’ai acquises avec le temps et l’expérience. Reconnaître de se tromper, c’est avancer ! Mais, quand la prévision météo a été bonne, il faut savoir se le dire pour gagner en confiance et en estime. Météo 76 a su offrir une excellente prévision (sans dire parfaite, car ça n’existe pas) à la population de la Seine-Maritime, sans contrepartie puisque c’est gratuit ! C’est ça la passion, c’est ça la vie !
Météo 76 a également su offrir cette prévision 48 h à l’avance avec un risque déjà évoqué le vendredi 16 juin à 15h locale. Également, un communiqué météo le samedi 17 juin en soirée avec toutes les précisions.
9-10°C samedi 11 mars, 13-15°C dimanche 12 mars, 16-18°C lundi 13 mars et… 8-9°C ce mardi 14 mars. Une nouvelle hausse du mercure est attendue pour jeudi 16 mars. Comment explique-t-on cette fluctuation des températures en quelques jours ? Il existe deux raisons.
Nous sommes en mars, le printemps pointe le bout de son nez… Cette nouvelle saison approche à grand pas, mais ce n’est pas forcément signe de beau temps et de douceur. En effet, les masses d’air froides et douces, en fonction de l’orientation du vent, jouent au yo-yo. L’air froid n’est jamais très loin à cette époque de l’année. L’air doux commence à envahir le terrain. C’est le printemps, en d’autres termes !
La seconde et dernière raison : depuis ce week-end, l’air froid et l’air doux se battent en duel. Un coup, le temps est humide et frais et un coup, le temps est sec et doux. La France se situe au carrefour des influences, d’où cette fluctuation du thermomètre. On doit cette situation au « jet stream » (vent fort qui pilote les masses d’air en altitude).
Depuis chez vous, notamment entre la Bretagne et le Nord-Pas-de-Calais en passant par la Normandie, vous avez pu apercevoir des aurores boréales. Un phénomène très rare ! Explications avec notre météorologue local Benoît.
Il y a quelques jours, une puissante éruption solaire a eu lieue (autrement qualifié de « tempête solaire »). C’est un événement qui se produit selon l’activité du soleil, définit par cycle de 11 ans. C’est alors la principale cause de ce phénomène : l’aurore boréale.
En cas d’éruptions solaires, l’énergie est rejetée et libérée sous forme de rayons X. Ces éruptions libèrent aussi un gaz nommé « plasma ». Ce gaz se déplace ensuite dans l’espace interplanétaire puis est dévié par le bouclier magnétique de notre planète, atteignant nos pôles (nord et sud). C’est aussi pourquoi les zones comme la Suède, la Norvège, le Canada (etc) sont des endroits où les aurores boréales sont le plus visibles. Ces pays nordiques se situent en fait dans « l’ovale auroral » (image d’illustration).
Le nord de la France, mais aussi l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande, ont pu observer ce phénomène. La puissance de l’éruption solaire a permis à nos régions voisines et la Normandie de connaître un phénomène aussi rare.
Les conditions météo se sont radicalement dégradées ces premiers jours de novembre, après un mois d’octobre sec et très doux ! En effet, les hautes pressions se sont écrasées face aux dépressions nordiques, qui se sont vite emparées de notre territoire. Du 1er au 6 novembre, on enregistre des cumuls de pluies notables, très bénéfiques pour les nappes phréatiques (qui je le rappelle se situent à un niveau encore bas pour la saison). Il est tombé :
44.4 mm à Fécamp 44.2 mm au Havre 43.8 mm à St-Romain-de-Colbosc 37.2 mm à Eu 36.2 mm à Goderville 35.9 mm à Dieppe 30.6 mm à Rouen 23.8 mm à Vinnemerville (liste non exhaustive)
Que dire des températures… Malgré une baisse notable les deux derniers jours d’octobre, les valeurs ont peu évolué depuis. L’anomalie de températures est largement excédentaire de l’ordre de +3.2°C en prenant en compte les températures minimales et maximales ainsi que les trois stations majeures de la Seine-Maritime (le Havre, Rouen et Dieppe). Les détails :
Le Havre : +3.3°C Rouen : +3.1°C Dieppe : +3.2°C
Prenons un seul exemple. Au Havre, la température moyenne des minimales est de 6.9°C (or la moyenne actuelle est de 10.7°C) et la température moyenne des maximales est de 11°C (or la moyenne actuelle est de 13.9°C). Les valeurs parlent d’elles-mêmes en tout cas, dans ce contexte de réchauffement climatique qui ne cesse d’accroître.
Ce mois d’octobre 2022 a été marqué par une anomalie thermique positive de l’ordre de +3°C en Seine-Maritime (en prenant en compte les températures minimales et maximales des stations du Havre, de Rouen et de Dieppe). Les détails :
+3°C (par rapport à la moyenne) au Havre +3.1°C (par rapport à la moyenne) à Rouen +2.9°C (par rapport à la moyenne) à Dieppe
Octobre 2022 est le plus chaud jamais observé au Havre (moyenne : +15.9°C). C’est le deuxième plus chaud à Rouen (+14.5°C), derrière octobre 2005. A Dieppe, c’est le mois le plus chaud aussi (ex-aquo avec octobre 2001 : +15.4°C).
Précipitations :
Après une amélioration pluvieuse en septembre, ce mois d’octobre affiche un déficit pluviométrique de l’ordre de -45% en Seine-Maritime, en prenant en compte le taux de précipitations des stations du Havre, de Rouen et de Dieppe. Les détails :
-39% au Havre -51% à Rouen -46% à Dieppe
Les pluies bénéfiques de septembre ont permis au sol de reverdir. La sécheresse de surface est actuellement terminée. Par contre, les nappes phréatiques se situent à un niveau modérément bas (donnée au 1er octobre). La sécheresse au sous-sol nécessite d’être surveillée dans les prochains mois.
Ensoleillement :
Seule la station de Rouen affiche des données d’ensoleillement. L’anomalie est positive, de l’ordre de +12% par rapport à la moyenne. Nous sommes sur un ensoleillement de saison.